Jack Jeffrey et Bernadette Phan | |
![]() | ![]() |
![]() | ||
![]() | ![]() | ![]() |
Heures d'ouverture de la galerie :
du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 15h à 19h.
Le samedi de 10h à 12h et de 15h à 18h.
Galerie du Tableau
Diem Perdidi est une association créée en 1990 et dont l’objet est " la promotion des artistes plasticiens de la Région Provence Alpes Côte d’Azur ".
Depuis 1991 Diem Perdidi gère la Galerie du Tableau, rue Sylvabelle, à Marseille.
C’est un petit espace agrandi par le temps. En proposant un artiste par mois, la Galerie du Tableau, n’aurait pu en vingt-deux ans n’en proposer que deux cents.
Pour l’heure ce sont deux mille expositions et plus qui ont eu lieu.
Le 17 décembre 1990, un " microbe " de Max Ernst était proposé pour l’inauguration. Une épidémie s’est, ce jour-là, déclarée.
Dans cette galerie sont exposées des oeuvres d’art contemporain avec cette singularité que les expositions se déroulent selon un rythme bimensuel. Autrement dit un lundi sur deux a lieu un vernissage. Ainsi plus de 2000 artistes, pour la plupart de la Région PACA, ont pu présenter leurs travaux à la Galerie du Tableau.
Outre cette activité régulière, Diem Perdidi organise des manifestations qui permettent des échanges internationaux : Il s’agit alors soit de permettre aux artistes de la Région d’exposer à l’étranger, soit d’organiser l’accueil d’artistes étrangers dans la Région PACA.
Diem Perdidi
Lorraine Thomas : exposition du 18 au 30 septembre 2023
Catalogues en PDF des expositions précédentes à télécharger
Avec le soutien de :
En partenariat avec :
Galerie du Tableau
Donnez-nous des sous !?
Dans l’ombre ou dans la lumière, il ne cesse de donner la parole à celles et ceux qui ne le voient jamais agir dans leurs vies. La visibilité a t-elle un prix?
A l’origine, une constatation de l’ordre de l’émotion. Les tableaux ne sont pas ‘bien vus’ malgré tout ce qu’ils donnent à voir et à penser, et si je n’arrive pas à en faire la promotion pourraient-ils prendre la parole à ma place? Une proposition de Lorraine Thomas qui collabore ici avec son partenaire Laurent Dolivot, associant des tableaux à des systèmes d’ouverture - fermeture comprenant rideaux, billes d’acier, goulottes, poulies, cordes, poids en ciment. Les titres des œuvres ; Donnez nous des sous!?, Faites l’effort de me regarder, Découvrez moi... sont à l’impératif. Le tableau ‘est vivant’, que le mécanisme soit automatique ou manuel, les œuvres ne dégageront leurs propriétés qu’au regard du visiteur et de l’espace dans lequel il se trouve. A l’ouverture du rideau, l’objet désiré ‘se dévoile’ au visiteur. Certains vont sourire, pensant à la prostituée qui s’exhibe et demande de l’argent pour son temps... Puis le rideau se referme et le tableau se retire comme si son temps était compté. Temps, visibilité, argent, si dans la société actuelle les notions d’art et d’argent sont souvent liées ou mal déterminées, ce travail tend à démontrer qu’elles sont avant tout antinomiques par leurs natures et les lois qui les entourent. Bien fort Bernard Plasse, directeur de la galerie du Tableau, de qualifier cette proposition d’ ‘Anti-Banksy’, faisant référence à l’œuvre qui, à la suite de son auto- destruction, a pris une valeur considérable et laissant à penser que l’oeuvre avait pris une valeur d’esthétisme par le biais de sa disparition. Et un tableau, une fois qu’il est acheté, rien ne garantit sa visibilité. Stimulus pour voir, face à face minuté, dans cette exposition le visiteur œuvre pour voir, telle une demande qu’il n’a pas l’habitude de faire. Le tableau montre alors une forme solide et vivante, telle une machine silencieuse et aveugle qui est néanmoins à l’origine du discours. L’un ne bouge pas sans l’autre!
Une proposition de Lorraine Thomas avec Laurent Dolivot
Si vous souhaitez voir l ‘exposition en présence de l’artiste, convenez d’un moment avec Lorraine : 0767731332